La petite histoire de la Newsletter

Une tasse fumante est posée sur l’une des tables rondes de la salle. Dehors, la pluie martèle les fenêtres. Il fait un temps idéal pour se réfugier dans la gourmandise. 

Le salon de thé propose diverses pâtisseries. La délicieuse forêt noire qui trône sur la table promet un goûter incroyable. Malgré le bruit, une douce musique s’échappe discrètement d’une enceinte dissimulée. 

La forêt noire est exquise. Elle s’accompagne d’un chocolat chaud crémeux. Un artiste, attablé au fond de la salle, décide de sortir son violon et de jouer.

Tu entres dans la danse. Le violon permet de tout oublier, de faire s’envoler les tracas. Tu danses, tu ignores le monde, il n’y a plus que toi qui compte. 

Tu retournes à ta place. Une boisson y a été déposée, tu regardes la glace danser dans le liquide ambré avec la rondelle de citron. Qui t’a offert ce thé glacé ? 

Tu regardes autour de toi. Personne ne semble te faire de signe, ni même un sourire. Tu sirotes la boisson glacée quand ton regard s’arrête sur un soldat au comptoir donc l’uniforme moule ses muscles gracieusement dessinés. 

Son regard croise le tiens. Tu lèves ton verre dans sa direction. Il en fait de même. Tu souris et décide d’aller le rejoindre…

L’homme te sourit. Tu commandes un nouveau thé glacé et trinque avec lui. Il se te demande d’où tu viens, tu réponds que tu es en voyage. Lui, il est capitaine de la garde royale…

Tu voudrais approfondir la discussion avec lui, mais le salon de thé va fermer. La fée tenancière du lieu fait sonner une clochette pour inviter tout le monde à finir ses consommations. 

Tu t’enfonces dans les ruelles sombres de la cité. Par prudence, une boule d’énergie illumine ta main, prête à frapper un assaillant. Les bas-fonds de la ville dans lesquels tu vis est un véritable coupe-gorge. 

Soudain, l’air se rafraichit. Un froid intense pénètre ta peau, tu te contractes. Tu sais exactement ce qu’il va se produire : un dévoreur va surgir, prêt à absorber ta magie jusqu’à ce que mort s’en suive.

Tu fais face à cette ombre géante et menaçante. Une bouche aux trois rangées de dents sanguinolente s’ouvre pour laisser échapper un cri d’outre-tombe. Ta magie palpite dans tes veines, tu t’apprêtes à le pulvériser quand, devant toi, un rayon de lumière désintègre le monstre. 

L’éblouissement passé, tu reconnais le capitaine. Il s’approche doucement de toi, un sourire en coin sur son visage angélique. Il te demande si tu vas bien, tu murmures un « oui » faible. Il te propose de te raccompagner, tu répliques que tu peux parfaitement te défendre sans son aide.